Il y a 12 notes dans les archives du XVII ème Siècle.


Le critère de recherche était: [Reboul]

Note(s)
Note N° : 329
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Descripteur connexe de cette note : [Tarascon, Tharascon,775]
25-03-1607, Pierre Cappeau, f°67 v° N°329 Mariage faict et passé entre Gabriel Reboul, d'Arles, d'une part, et Dauphine Réalle de Sainct Remy, d'autre ... entre Gabriel Reboul, filz légitime et naturel de Michel Reboul laboreur, et Anne Tarasconne, mariés et habitans de la ville d'Arles, d'une part, et honneste fille, Dauphine Réalle, fille légitime et naturelle de feu Raymond Réal et honneste femme Drinete Galle, au vivant dudit feu Réal, mariés de ceste ville de Sainct Remy, d'autre .....
Note N° : 493
Descripteur connexe de cette note : [Durand,210]
Descripteur connexe de cette note : [Moutin,451]
27-04-1675, Brisson Durand, f°43 r° N°493-3238- 6 Achept d'office de sergent royal pour Hierosme Moutin contre Me Antoine Durand, notaire royal, et Pierre Durand ... constitué en personne Me Antoine Durand, notaire royal et procureur en l'ordinaire de ceste ville de Saint Remy, lequel ... adcisté et autorisé de Pierre Durand, sergent royal dudit Saint Remy, son père ... a vandu ... à Hierosme Moutin, huissier dudit Saint Remy, l'estat et office de sergent royal qu'il possède en ceste ville de Saint Remy, que sy devant tenoit et exersoit Gabriel Reboul, dernier et paisible pocesseur d'icelluy ... moyenant le prix et somme de 350 # .....
Note N° : 519
Descripteur connexe de cette note : [Chapelle Saint Roch des Faubourgs,289]
Descripteur connexe de cette note : [Cabassud,224]
Descripteur connexe de cette note : [Nautet,308]
Descripteur connexe de cette note : [glacières,309]
Descripteur connexe de cette note : [Expilly,203]
Descripteur connexe de cette note : [Blain,194]
Descripteur connexe de cette note : [Rouget, Rougier,161]
Descripteur connexe de cette note : [Barres, Barresse,781]
17-09-1696, Paul Bertrand, f°398 r° N°519 Prix fait des glacières pour Sieur Joseph Expilly contre Antoine Blain L'an mil six cens quatre vingt seize et le dix sept du mois de septambre, avant midy, par devant moy, notaire royal de la ville de Saint Remy, soubzigné et témoins bas nommés, estably en sa personne Antoine Blain, Me masson de cette ville, lequel de son gré, pour luy et les siens, a vendu, ceddé, remis, transporté avec promesse de faire avoir jouir et tenir envers tous qu'il appartiendra, à paine de tous despans domages et inthérest, à Joseph Expilly, bourgeois de cette ville, présant, stipulant et acceptant, le sol et assiette où estoit jadis la chapelle de Saint Roch, située aux faux bourgs de cette ville et cartier du Castel, contenant environ trante deux cannes, plus ou moins, confrontant du levant et bize, maison et cour de l'hoirie d'Antoine Nautet, du midy, Marie Baresse, vefve de Jacques Reboul, du couchant, le chemin de Nostre Dame de Pitié et autres confrons sy point en y a, avec ses entrées, issues, droitcs et appartenances quelconques, avec les charges et servitudes que ladite assiette pourra estre tenue, laquelle place ledit Blayn l'acquise de Messieurs du chapittre Saint Martin de cette ville par acte, rière moy, du vingt trois mars mil six cens nonante cinq ; faisant, ledit Blayn, la présante vante pour et moyenant le prix et somme de quinze livres que ledit Blayn a receues dudit Expilly tout présantemant, réellemant et comptant en escus blancs et autre monnoye après deube numération, au veu de moy, dit notaire et tesmoins, dont quitte, dans laquelle assiette ou sol ledit Blayn promet audit Expilly, stipulant de luy bastir et construire une glacière de dix huict pans de large en carré dans oeuvre et au plus haut, et le bas aura quatorze pans de large. Les murailles de laquelle glacière seront de pierre de pastouire à bon mortier à chaud et sable, auxquelles murailles ledit Blayn donnera toute l'espesseur nécessaire pour supporter la voute dont sera cy après parlé et pour la bonté de laditte glacière;à travers du dedans de laquelle glacière, sera faict une muraille de séparation de deux pans et demy d'espesseur, aussy pierre de pastouire à chaud et sable, et aura ladite glacière quatorze pans de profondeur jusques à res de terre et dessus le terrain, les murailles de ladite glacière seront eslevées de dix pans au dessoubz de la clef de la voute. Laquelle glacière sera vouttée de pierre de taille, les vousson d'un demy buget en tonne, et ledit Blayn couvrira ladite voutte avec des bards en escalier de sept à la queirade par le travers;pour la batisse et construction de laquelle glacière, ledit Blayn pourra se servir et y employer les pierres et mathériaux qui sont sur ladite assieette des restes de murailles de ladite églize qui apartient audit Blayn, comme achepteur d'icelles de Jean Lillemand. Les murailles de laquelle glacière, par le dehors et dedans, seront bien et deubemant crépies, vulgairemant dit rebouquées, laquelle glacière et tout ce qui dépend d'icelle, ledit Blayn faira le tout, bien et deubemant en père de famille et suivant l'ard, à paine de tous dépans, domages, inthérest. De plus et de pache entre les parties, que ledit Blayn pourra se servir des veilles murailles qui sont dans ladite assiette, sy elles sont bonnes, soit en y appuyant contre les murailles nouvelles qu'il faira deubemant raleusées, mesmes de faire suporter la susdite voutte qu'il faira sur les repatimans et reste desdites veilles murailles. Et tout le prix de la susdite glacière se fixe et est réglé pour et moyenant la somme de trois cens trante livres payables, scavoir, cent soixante deux livres tout présantemant, réellemant et comptant en escus blancs et autres monnoye, par ledit Blayn rettirées, au veu de moy, dit notaire, et témoins, apprès deube numération, cent vingt livres que ledit Expilly compance sur celle de deux cens quarante livres que ledit Blayn luy doibt, procédant du prix d'une maison vandue audit Blayn par Jacques Cabassud par acte de moy, dit notaire, du dix janvier nonante cinq, et par le moyen de la présante compansation, ledit Blayn ne restera plus débiteur dudit Expilly, qui est cessionnaire dudit Cabassud par acte, rière Me Rouget en sa datte, que de cent vingt livres, avec inthérest, conformémant à l'acte, pour lequel restant des sommes deubes par Blayn, aussy bien que de celles compancées, jusques à perfection du susdit ouvrage, ledit Expilly se rézerve son hipothèque, droicts et précaire qui subcisteront en leur entier. Et les soixante trois livres restantes de l'entier prix de ladite besougne, elles seront payées, ainsin que ledit Expilly les promet, ladite glacière faicte et parfaicte et receue. Comme encor est de pache, que moyenant la susdite somme de trois cens trante livres, outre les batisses susdittes, ledit Blayn faira le devant de ladite glacière, avec l'avancemant qu'il y est nécessaire, avec le brisvan d'icelle, pierre de taille. Et tous les mathériaux nécessaires pour la susdite batisse, outre et par dessus ceux qui sont sur les lieux et assiette susditte, ledit Blayn les fournira entièremant, comme encor, ledit Blayn faira mettre les portes de bois avec ses ferremans et serrures nécessaires pour fermer et claure ladicte glacière, laquelle, ledit Blayn aura faicte, parfaicte et parachevée entre icy et la fin de novambre prochain, à paine de tous dépans, domages et inthérest. Et, pour l'observation de ce dessus, lesdites parties ont obligé et submis, l'une envers l'autre, tous leurs biens meubles, immeubles présantz et advenir aux Cours des Submissions de Provence et autres nécessaires, ainsin l'ont promis, juré et renoncé à tous droicts contraires, requérant acte. Faict et publié audit Saint Remy, dans mon estude, présants Pierre Rougier, tailheur, et Joseph Nautet, habittants de ceste ville, tesmoins requis et signés avec lesdits Expilly, Blayn et moy dit nottaire. Et, apprès la publiquation du présant, avant que de signer, les parties ont convenu que ledit Blayn sera deschargé de faire les portes de bois et ferremans susdits, mais bien que ledit Sieur Expilly les faira. De plus convienent que ledit Blayn construira laditte glacière appuyée contre le reste de la muraille veille qui est du costé du levant, tirant au couchant et ledit Blayn n'a receu que lesdites cent soixante deux livres sullemant, y compris les quinze livres du prix du fonds et assiette susdite, nonobstant l'énonciation cy devant faicte et les soixante trois livres sont véritablemant deubes, confessant ledit Expilly, d'avoir esté payé dudit Blayn des douze livres de la pention quy debvoint escheoir à la Saint Michel prochain, quy ne subcistera plus que pour six livres à l'advenir. signé : Expilly, Blain, Pierre Rougier, Nautet et Bertrand, notaire
Note N° : 520
Descripteur connexe de cette note : [Chapelle Saint Roch des Faubourgs,289]
Descripteur connexe de cette note : [Nautet,308]
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Descripteur connexe de cette note : [Dallen,162]
Descripteur connexe de cette note : [Teissier,465]
Descripteur connexe de cette note : [Blain,194]
Descripteur connexe de cette note : [Chanterel,648]
Descripteur connexe de cette note : [Barres, Barresse,781]
23-03-1695, Paul Bertrand, f°128 v° N°520 Prix faict d'une nouvelle sacristie pour le Chapitre Saint Martin contre Antoine Blayn et Jean Baptiste Chanterel L'an mil six cens quatre vingt quinze et le vingt trois de mars, avant midy, par devant moy, notaire royal de la ville de Saint Remy soubzigné et témoins bas nommés, establys en leur personne Messire Guilhaume Dallen et Charles Teissier, pbretres et chanoines du vénérable chapitre de l'esglize collégialle Saint Martin de ceste ville de Saint Remy, ledit Messire Dallen l'un des Sieurs administrateurs dudit chapitre, l'un et l'autre députés par le chapitre pour la passassion du présant, par délibération capitulaire d'icelluy du (date en blanc) du courant lesquels, pour et au nom dudit chapitre, ont baillé à prix faict les réparations et besognes cy après qui sont pour la construction de la nouvelle sacristie à ladite esglize suivant les ordonances randues en visite par Monseigneur l'archevesque d'Avignon qui seront cy après enregistrées, à Antoine Blayn et Jean Baptiste Chanterel, maistres maçons de ceste ville, présants, stipulants et acceptants en la qualité solidere de l'un pour l'autre et le seul pour le tout, sans division d'action ny ordre de discution. Premièrement abatront, lesdits prix fachiers toutes les architectures qui se treuvent dans les fenestres de la chapelle soubz le tiltre Saint Charles, qui est dans ladite esglize joignant le presbitaire du costé de l'évangille et après il y sera faict un contre coeur au bas de quatre pans d'auteur d'un buget de plat et la dernière filade sera d'une demi graze d'un pan et demi de largeur et trois quarts de pan d'épaisseur si mieux ledit chapitre n'aime que l'apui desdites fenestres soit de deux pièces d'un pan d'épaisseur, le tout accompagnant ou fermant les susdits quatre pans de muraille d'une vive areste à lentour des embrazemants des susdites fenestres en dehors, les quatre pans du contre coeur comme aimeront du bas de l'embrazemant des fenestres en abattant le dedans qui se treuve à présant à ladite fenestre. Plus lesdits prix fachiers fairont un bassin piere de taille en auvalle à la forme du bénitier de Nostre Dame de Pitié pour servir de lavoir, d'un pan et demy de largeur dans oeuvre et à proportion sa longueur qu'il en fournira, fairont soubstenir dans la muraille du costé de la rue, et sur ledit bassin ils y fairont un pied d'estail d'un pan ou environ d'auteur pour y prouvoir reposer le coquemard avec une niche dans la muraille d'un pan et demy largeur percée en manière que l'eau aye son conduit dans la rue. Plus lesdits prix fachiers fermeront la porte ou arcade de l'entrée de la chapelle d'un buget de plat, lequel buget sera posé sur le plan du pavé de la chapelle acompagnant la susdite closture ou muraille d'une areste vive des embrazemants qui sont à la susdite arcade, de sorte que ceste muraille soit bien unie à celle de l'esglize du costé du maistre autel, et en dedans de ceste muraille il y sera faict une armoire de six pans ou environ largeur et de la hauteur qu'on luy dira, les montants de chasque costé seront tous de taille, et seront unis et liés avec la muraille de séparation d'un buget de plat par des pièces de pierre de taille de quatre pans largeur posées une filade une l'autre non, le bas de l'armoire sera d'un buget de plat posé de sa largeur de deux pans et demy pour servir de massif, et le haut de l'armoire sera fermé par une plate bande ... en archet en cinq ou sept pièces d'un queiron ou demy buget s'il ny a pas asses d'autheur pour y placer le queiron, avec un battan pour les portes d'un tiers de pan de largeur et profondeur et en bas faira un massif de la hauteur qu'on treuvera à propos. Plus, ils fairont une porte de quatre pans largeur dans oeuvre et de huict pans et demy hauteur, avec les battans en dedans et dehors de la susdite chapelle, d'un tiers de pan de largeur et profondeur dans l'épaisseur de la muraille qui la sépare avec la sacristie de présant le bas de la porte du susdit enfoncemant sera cadeté ou bardé et les bards posés à chau et sable avec les degrés nécessaires pour descendre dans la vielle sacristie, le tout conduit non pas en belouze, les costés et le haut de la porte sera crespi, enduit et blanchi fort propremant. Plus lesdits prix fachiers répareront ou remetront les bards qui sont à présant dans la susdite chapelle hors de niveau. Plus lesdits Blayn et Chanterel transporteront l'autel de pierre de taille qui se treuve à présant dans la chapelle à l'endroit de la sacristie de présant où l'on leur dira. Plus ils couvriront, lesdits prix fachiers, la susdite chapelle qui servira de nouvelle sacristie avec des tuilles à bon mortier à chau et sable, et auparavant ils arracheront profondémant les herbes qui se treuvent au dessus, sans otter les bards, et ensuite ils rampliront tous les entre deux ou fantes des bards avec du bon mortier et avant que de garnir les serrades il donnera deus coups de marteau tout autour à l'endroit où elle se treuvera tant contre la muraille du clocher que celle de l'esglize affin que le mortier puisse faire corps ou mieux s'attacher contre les susdites murailles et celles de la hauteur d'un demy pan tout autour au dessus des tuilles proche la serrade, de plus est de pacte que lesdits prix fachiers seront tenus de donner compte du prix des tuilles qui sont sur ladite chapelle qui se treuveront en estat d'estre de nouveau employées. Lesdits prix fachiers seront tenus de fournir tous les mattériaux nécessaires pour l'acomplissemant dudit ouvrage suivant les articles cy dessus esnoncés, le chapitre demeurant tenu de fournir les ferremants qu'il y faudra, auxquelles besognes cy dessus lesdits prix fachiers travailleront dès demain pour les avoir parachevées entre icy et la feste de la Pentecoste, soubs les paines cy après et toutes les susdites besognes seront faites pour le prix en bloc de cent cinq livres payables, quarante cinq livres que lesdits prix fachiers ont receues tout présantemant, réellemant et comptant en escus blancs et autres monnoyes au veu de moy dit notaire et témoins, des mains dudit Messire Teissier qui a dict que la somme par luy payée présantemant procède du prix des mattériaux de la chapelle de Saint Roc, qui estoit abandonnée, vandue à Jean Lillemand filz, en conséquance de l'ordonnance de Monseigneur l'archevesque qui sera incérée dans le présant, lesquels mattériaux sont esté vandus cent cinquante livres en tout, autres quarante cinq livres ladite besogne achevée et receue et pour le payemant des quinze livres restantes, lesdits Sieurs chanoines ont baillé, ceddé, remis, transporté et à perpétuité désamparé, avec promesse de faire avoir, jouir et tenir demeuré de toute esviction requise envers tous qu'il apartiendra, à paine de tous despans, domages et inthérests auxdits Blayn et Chanterel, stipulants le sol et assiete où estoit ladite chapelle de Saint Roc scituée aux faux bourgs, cartier du Castel, terroir de ceste ville, contenant environ trante deux cannes carrées en tout ou environ, confrontant du levant et bise maison et cour de l'hoirie d'Antoine Nautet, du midy Marie Barresse, vefve de Jacques Reboul, du couchant le grand chemin de Nostre Dame et autres confronts plus vrays sy point en y a, avec ses entrées, issues, droits et apartenances quelconques, avec les charges que ladite assiete ou servitude pourra estre tenue envers qui de droit, dont lesdits prix fachiers en jouiront d'abord que ledit Lillemand aura prins toutes lesdites ruines de ladite esglize, tant ce qui est sur la terre que ce qui est enterré. Lesdits prix fachiers fairont place nette des ruines des susdites besognes, lesquelles ruines leur apartiendront, estant de pache qu'à défaut que lesdites besognes ne soint achevées à ladite feste de la Pentecoste prochaine, lesdits prix fachiers auront quinze livres de moins, c'est à dire que des quarante cinq livres qui leur restent deubes, il ne leur en sera payé que trante livres et les quinze livres du surplus seront rabatues à défaut d'avoir faict au susdit terme les susdites besognes, lesquelles lesdits prix fachiers fairont bien et deubemant suivant l'acte et ladite somme qui reste deube, lesdits Srs chanoines, au nom du chapitre, les payeront au susdit terme à paine respectivemant entre les parties en cas d'inobservation de tout ce que dessus, de tous dépans, domages et inthérests. Teneurs des susdites ordonnances A Monseigneur, l'Illustrissime et Reverandissime archevesque d'Avignon, supplie humblemant l'adminis-trateur du vénérable chapitre de l'esglize Saint Martin de la ville de Saint Remy vous remonstre que faict environ cinquante ans, Dieu ayant afligé en ceste ville d'une peste, les habitants d'icelle auroint ramassé diverses aumosnes pour bastir une chapelle à l'honneur de Saint Roc, laquelle auroit demeuré imparfaite faute de moyens pour l'achever et on auroit mesme prins d'autres mesures en faisant un autel fort propre à l'honneur dudit Saint dans la chapelle de Nostre Dame de Pitié qui est de la dépandance dudit chapitre et parce que ledit bastimant demeure inutile et imparfaict, le supliant auroit eu recours au Conseil de la Communauté de ceste ville pour raporter d'icelle le consantemant de vendre le fonds et mattériaux de ladite chapelle pour estre employés en des réparations utiles et nécessaires pour ladite esglize dudit chapitre et parce que vostre Excellance peut, elle seule, faire la destination des charités des fidelles, qui demeure imparfaicte, le supliant a recours à vostre Excellance pour ordonner que ladite place et mattériaux seront vandus à la diligence du supliant et délivré au plus ofrant et dernier enchérisseur et que les deniers en provenant seront employés en réparations dans ladite esglize, suivant la destination qui en sera faicte par ledit chapitre. Le supliant priera pour la conservation et prospérité de vostre Excellance. Signé Tourrel, chanoine administrateur Veu la susdite requeste et délibération du Conseil de la maison de ville, portant consantemant de vendre lesdits mattériaux et place de ladite chapelle Saint Roch, consantons qu'elle soit vandue par les supliants au plus offrant et dernier enchérisseur et leur permetons d'employer l'argent qui en proviendra aux réparations qui seront estimées estre les plus nécessaires à l'utilité de l'esglize, nonobstant et signé Archevesque d'Avignon, donné à Saint Remy en cours de visite le vingt huict octobre mil six cens nonante trois, signé Cournillon, secrétaire A Monseigneur l'Illustrissime et Révérandissime archevesque d'Avignon, supplie humblemant l'administrateur du vénérable chapitre de l'esglize collégialle Saint Martin de la ville de Saint Remy vous remontre que la sacristie de ladite esglize se treuvant placée dans une chapelle où elle ne reçoit de jour que par les fenestres de l'esglize, elle ne peut estre aucunemant fermée, ce qui est cause que les calices, vases sacrés et ornemants sont exposés à estre volés ainsin qu'il est desjà arrivé despuis quelques années et parce que joignant ladite sacristie il y a une chapelle qui prand jour sur la rue, apartenant à feu Monsieur le Marquis de Bueil, pour laquelle chapelle convertir en sacristie on en avoit receu le pouvoir dudit Sieur Marquis, ainsin qu'il conste par deux lettres, une adressante audit chapitre et l'autre à Maitre Barrel, advocat en la Cour. Ce considéré, vous plairra, Monseigneur, ordonner que ladite chapelle sera convertie en sacristie et le supliant priera Dieu pour la santé et prospérité de vostre Excellance. Signé Tourrel, chanoine administrateur Veu la susdite requeste et les lettres de consantemant dudit feu Sieur Marquis de Bueil, ensamble la nécessité de ladite sacristie avons permis et permetons auxdits Messieurs du chapitre le transport des ornemants et autres choses nécessaires pour le service divin de la chapelle ou sacristie où il se treuve présantemant dans celle dudit Sieur Marquis de Bueil et voulons qu'à l'advenir ladite sacristie soit dans ladite chapelle en faisant toutefois par ledit chapitre un service annuel et perpétuel pour l'ame dudit feu Sieur Marquis conformémant à son intention ainsin qu'il en apert par les susdites lettres, nonobstant et signé l'Archevesque d'Avignon, donné à Saint Remy en cours de visite le vingt huictiesme octobre mil six cens nonante trois, signé Cournillon, secrétaire à l'original. L'une et l'autre des susdites ordonnances, en original, exibées par ledit Messire Dallen, administrateur, qui les a à l'instant rettirées. Et pour l'observation de ce dessus, lesdites parties, chascune en ce qui les concerne, ont obligé et soubmis, scavoir, lesdits Sieurs chanoines, les biens, rantes et revenus du chapitre et lesdits Blayn et Chanterel, en la susdite qualité solidere, tous leurs biens meubles, immeubles, présant et advenir aux Cours des Submission de Provence et autres nécessaires. Ainsin l'ont promis et renoncé à tous droits contraires, requérant acte. Faict et publié audit Saint Remy, dans mon étude, présants Charles Nicolly, Me cordonier et Antoine Bourges, habitants de ceste ville, témoins requis et signés, avec lesdites parties et moy dit notaire, fort ledit Chanterel qui a dict estre illitéré. Et après que le présant a esté publié, les parties ont convenu que tous les tuilles qui se treuveront de service seront au propre desdits prix fachiers sans en compte, nonobstant ce qui est cy dessus dict qui sera de nul effect. Dallen, chanoine Teissier, chanoine Blain Nicoly Bourges Bertrand, notaire
Note N° : 523
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Descripteur connexe de cette note : [Barres, Barresse,781]
11-10-1655, Jean Bertrand, f°501 v° N°523 Testement de Jacques Reboul ... estably en personne Jacques Reboul, Me cardeur à laine de ladite ville, lequel ... a légué ..... à Jeanne et Magdeleine Reboul, ses filles, et de Marie Barresse, sa femme ..... à Dauphine Réalle, sa mère ..... héritière : Marie Barresse, sa bien aimée femme .....
Note N° : 524
Descripteur connexe de cette note : [testaments,201]
Descripteur connexe de cette note : [Barres, Barresse,781]
18-11-1663, Jean Bertrand, f°519 r° N°524 Testament de Jacques Reboul, cardeur ... estably en sa personne, Jacques Reboul, cardeur de ladite ville, lequel ... a légué ..... à Jean, Jeanne, Magdeleine, Artaude Reboul, ses filz et fille ..... héritière universelle, Marie Barresse, sa bien aymée femme .....
Note N° : 528
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Descripteur connexe de cette note : [Réal,148]
02-09-1657, Jean Bertrand, f°473 v° N°528 Désemparation de terre pour Jacques Reboul contre Me Jacques Ollivier ... estably en sa personne, Me Jacques Ollivier, notaire royal du lieu de Maillanne, lequel ... a confessé d'avoir heu et receu de Jacques Reboul, cardeur de ladite ville ... la somme de 93#, à quoy se montait la somme payée par ledit Me Ollivier pour le prix d'environ 2 eyminées terre, au quartier du Casteau, par luy acquise de Delphine (Réalle) par acte de Me Lion le 07-10-1645 pour le prix et condition portée par ledit acte, moyenant laquelle somme ledit Me Ollivier désempare ladite pièce audit Reboul .....
Note N° : 529
Descripteur connexe de cette note : [Rachet, Rachept,505]
Descripteur connexe de cette note : [Ollivier,385]
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Descripteur connexe de cette note : [Réal,148]
Descripteur connexe de cette note : [Perriat,164]
Descripteur connexe de cette note : [Farnais,786]
07-10-1645, Daniel Lyons, f°185 v° N°529 Achept pour Me Jacques Ollivier, notaire, contre Daupfine Réalle, vefve à feu Gabriel Reboul ... estably en personne, Dauphine Réalle, vefve à feu Gabriel Reboul de la ville de Saint Remy, laquelle ... a vendeu ... à Me Jacques Ollivier, notaire royal de Saint Remy ... une terre de la contenance de 2 eyminées ou environ ... assize au cartier Saint Martin (le Casteau), terroir dudict Saint Remy, confrontant du levant chemin vesigner, du midy terre de André Farnay, du couchant le grand chemin du Martigue et de bize terre de Plégrin Rachept et bastiment de Jan Bournin et terre de Jean Peryat .....
Note N° : 531
Descripteur connexe de cette note : [mariages,200]
Descripteur connexe de cette note : [Réal,148]
Descripteur connexe de cette note : [Barres, Barresse,781]
04-10-1646, Paul Bertrand, f°592 v° N°531 Mariage entre Jacques Reboul et Marie Barresse ... entre discret jeusne homme Jacques Reboul, cardeur de ladite ville, filz légitime et naturel de feu Gabriel Reboul, sergent royal, et Dauphine Réalle, au tems dudit Reboul, mariés de ceste ville, d'une part, et honneste fille Marie Barresse, fille légitime et naturelle de feu Jean Barres et Isabeau Bourgue, vivente, aussj mariés dudit Saint Remy, d'autre .....
Note N° : 547
Descripteur connexe de cette note : [Chapelle Saint Roch des Faubourgs,289]
Descripteur connexe de cette note : [couvents : Saint Paul, observantins,237]
Descripteur connexe de cette note : [peste,328]
Descripteur connexe de cette note : [Perriat,164]
Descripteur connexe de cette note : [Rachet, Rachept,505]
20-09-1671, Conseil communauté, BB4, f°259 r° N°547 Conseil du 20 septembre 1671 Comme aussi représante ledict Sieur premier consul qu'en l'année mil six cens cinquante cette ville ajant estée affligée de la peste les Sieurs consuls d'alors dans la presse d'jcelle heurent recours à la divine bonté et faict veu d'ériger à quelque endroict proche la ville une chapelle à l'honneur de Saint Roch, ce qui ajant esté proposé à un conseil y feust dellibéré que ladicte chapelle seroit faicte au lieu plus proche et convenable qu'il seroit advisé.Lesdicts Sieurs se dénantirent voulant esfectuer ce voeu et suivre cette dellibération.Monsieur François Rachept docteur en médecine pour lors un d'iceux eymu de dévotion pour ce grand Saint auroit verballemant donné à la Communauté quelques contenances d'une terre qu'il possédoit au quartier du Château pour y dresser ladicte chapelle, en concéquance de quoy la Communauté auroit faict comancer cet édifice et demeuré néantmoingt imparfaict et à présant le R.P. Boisselly, gardien du Couvant des Observantins de cette ville a donné une requeste au Conseil dont la lecture sera faicte par le greffier pour le suplier de leur donner cette chapelle non achevée laquelle ils fairont achever à ses despans pour l'acomplissemant dudict voeu dans laquelle ils y cellebreront festes et dimanches la saincte messe et le jour de feste (du) glorieux Sainct annuellement diront une grand messe, diacres et soubsdiacres et ensuitte feroyent la procession pourvu que la Communauté leur acheptat et leur remit quatre cannes carrées d'une terre que Jacques Reboul possède joignant ladicte chapelle pour y faire construire un hospice pour la retraicte de quelques religieux affin d'avoir par là mieux le moyen d'inviter le publicq à une plus grande dévotion et de les confesser plus comodément qu'ilz ne peuvent faire estant leur couvant beaucoup esloigné de la ville, d'ailheurs qu'ilz peuvent adcister avec plus de facilités les malades de la ville dans leurs nécessités ayant ladicte chapelle et oultre ce promettent de se demettre de la maison qu'ilz ont en cette ville prisagée six florins desquels la Communauté les descharge annuellement et d'en achepter jamays ny luy ny ses successeurs avenir dans la ville de quoy en donne advis au Conseil. Sur quoy après avoir entendu la lecture de ladicte requeste et considérant que l'offre dudict R.P. comme bien advantageuse et utille au publicq s'agissant mesme de l'acomplissemant d'un voeu qu'avoit demeuré imparfaict jusques à présant,le Conseil unanimement,à la réserve dudict Sieur Perriat,a dellibéré soubz les conditions susdictes qu'on justifiera sy la Communauté s'est chargée de descharger lesdicts R.P. Observantins de six florins de prisage annuellement et ce faict donner pouvoir auxdicts Sieurs consuls au nom de la Communauté d'achepter lesdictes quatre cannes terre carrées dudict Reboul et à ce subject feront tout ce qu'il sera nécessaire pour raison de ce et en cas de reffus dudict Reboul on le fera assigner pour avoir la désemparation de ladicte contenance de terre. Nota : Acte relaté par le Dr Edgar LEROY dans "Le Couvent des Observantins de Saint Paul de Mausole".Etudes Franciscaines, N°12, Juin 1954, p.91-92.
Note N° : 759
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Descripteur connexe de cette note : [Forbin Gaspard de,37]
Descripteur connexe de cette note : [Sade de,2]
Descripteur connexe de cette note : [Lagoy,73]
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19-02-1653, Jean Badinenc, f°477 v° N°40- 354-169-GW N°759 Acte sans titre (Ordonnances de Mgr de Marinis, d'après les notes du Dr Edgar Leroy) L'an 1653 et le 19 de février après midy ... par devant moy Jean Badinenc, notaire royal et les témoins à la fin nommés Monseigneur Illustrissime et Révérendissime Dominique de Marinis, archevêque d'Avignon, a exposé comme estant arrivé en ceste ville et y faisant sa visite, il se seroit pourté aux églizes de Nostre Dame de Piargues, terroyr de Romanin et de Sainct Bounet, terroyr de Lagoy et sur les nécessités d'icelles, à la réquisition de Dame Jeanne de Sade, dame dudit Romanin et autres places, et de Me Jean-Pierre Barrel, licentié en droictz, pour et au nom du Sieur de Lagoy et autres, faict ses ordonnances. Lesquelles sa Seigneurie Illustrissime a voleu estre rédigées dans mon présent cayer pour servir et y avoir recours en cas de besoin, ce que est faict, estant de la teneur que s'en suit : La suite du texte est en latin. Nous en donnons la traduction de Marguerite-Marie Delrieux : Lorsque l'Illustrissime et Révérendissime Seigneur frère Dominique de Marinis, par la grâce de Dieu et du Saint Siège apostolique, archevêque d'Avignon, vint visiter la paroisse de son prieuré de Saint Pierre transférée dans l'église collégiale de Saint Martin de cette ville de Saint Remy, furent soumises à son illustrissime autorité les humbles supplications, d'une part de noble Jeanne de Sade, dame de Murs, Céderon et Romanin en faveur des habitants des "campagnes" que l'on appelle vulgairement "mas" et qui dépendent de la seigneurie et juridiction de Romanin et de l'église de la très bien heureuse Vierge de Piargues. De la même façon, avec la même insistance, faisait la même requête le Sieur Jean-Pierre Barrel, licencié en droit, procureur pour ce spécialement délégué par le noble seigneur Jean de Forbin de la Barben, seigneur de Lagoy, pour les paysans vivants audit terroir de Lagoy, dépendant de l'église de Saint Bonet. De même font la même demande plusieurs nobles et citoyens de Saint Remy et signent : Monsieur Maître Pierre Fauchier, conseiller du Roi très Chrétien et lieutenant de la Curie arlésienne pour les soumissions et les détails, Maître Pierre Saxi, docteur en les 2 droits, Noble Henri de Leuze et autres habitants des campagnes et biens-fonds dépendants à ce qu'ils disent de l'antique et actuellement ruinée église de Saint Nicolas qui était membre de la prévoté de Saint Paul. Ils paient sur la plus grande partie de leurs biens les dîmes au Vénérable Chapitre Métropolitain d'Avignon et les demeures des paysans sont situées au terroir et sous la seigneurie des susdits. Tous ces gens se plaignaient de ce que comme il est exigé chaque année de ces trois lieux et campagnes comme dîme environ 100 saumées de blé en plus d'une somme d'argent et autres émoluments que nous payons tous et sans qu'il manque rien chaque année, néanmoins le salut de tant d'âmes est négligé et le sacrifice divin abandonné, non seulement aux dimanches ordinaires, mais même à certaines époques aux jours de fête dans les deux dites églises de Lagoy et de Romanin, il n'est célébré aucun secours spirituel pour les âmes à part les sacrements, à cause du manque de prêtre à tel point qu'il est arrivé à plus d'un de quitter la vie et de l'avoir passée dans une profonde ignorance de tout ce qu'ils sont tenus de savoir et de croire. Après les avoir écoutés, l'Illustrissime et Révérendissime seigneur archevêque prenant la parole voulut parcourir personnellement tout le terroir en plusieurs fois et il trouva un grand nombre de domaines et de maisons rurales à une telle distance de Saint Remy qu'il leur était moralement impossible, et surtout en hiver, de recevoir les sacrements si ce n'est aux églises susdites ou de la part de prêtres députés auprès d'eux pour les leur administrer. C'est pourquoi il fit savoir au vénérable chapitre susdit aussi bien qu'au prieur desdites églises sa visite pastorale et nomma au nom de l'obéissance et de la révérence usuelle le Révérend seigneur Dominique Honorat, docteur en Sainte Théologie et chanoine de cette même église métropolitaine et qu'il assiste à cette visite au nom de ce même chapitre. Donc, le 20-02-1653, l'Illustrissime et Révérendissime susnommé, accompagné du seigneur Dominique Honorat, docteur en Sainte Théologie, chanoine et sindic de l'église métropolitaine d'Avignon, de noble Jean d'Estouard, seigneur de Murs, fils de Dame (Jeanne de Sade, dame) de Romanin, de noble Paul Geoffroy, Messire Pierre Dalen, chanoine de l'église collégiale de Saint Remy, du seigneur Pierre Saxi, docteur en droit et de Jean Badinenc, greffier en cette cause, et d'autres tant les uns familiers, les autres habitants de ces biens-fonds, se rendit dans ce terroir, et, avant tout, pour satisfaire à la demande desdits citoyens habitants les campagnes hors des terroirs de Romanin et de Lagoy qui se plaignaient comme on l'a vu plus haut. Ayant considéré les domaines et demeures susdits, il constata que étant bien éloigné de Saint Remy, ne peuvent évidemment sans grande difficulté fréquenter l'une ou l'autre des églises susmentionnées de Lagoy et Romanin et évidemment celle dont ils sont moins éloignés et quoiqu'il en soit à propos de l'antique église en ruine de Saint Nicolas, il indiqua qu'il n'était pas nécessaire pour le soutien spirituel desdites âmes de la relever mais qu'il faut s'occuper des autres susdites et c'est pourquoi il s'est rendu à cette église du vocable de Notre Dame de Piargues, faisant partie du village presque en ruine de Romanin et cette église est située hors de la limite du château de Romanin, qui, en bon état, au milieu des restes du village, sert à l'habitation du seigneur. Les habitants du village avaient voulu que soit construit une petite maison de la vieille église pour l'habitation durable du prêtre qui pourrait leur administrer tous les sacrements. Mais en réalité, l'Illustrissime (archevêque) susdit, pesant soigneusement et à propos plusieurs difficultés et particulièrement le fait qu'il n'était pas facile de trouver un prêtre d'érudition compétente qui veuille résider dans une telle solitude. En conclusion, il a paru préférable que soit proposé que le soin de ces âmes soit confié aux Pères de Saint François de l'Observance, habitants l'antique prévoté de Saint Paul, au terroir de Saint Remy. Sur ce le seigneur chanoine Honorat, déjà nommé, présenta le frère Bonaventure, gardien dudit couvent, qui fut considéré capable et digne de tout ce qui concerne cette charge. Il fut reçu par ledit Illustrissime seigneur (archevêque) qui lui enjoignit qu'au cas où à cause de maladie ou autre empêchement, il fut empêché pour quelques temps, il soit remplacé par quelqu'un du même couvent qui fut agréé par son Illustrissime seigneurie pour entendre les confessions afin que jamais ce secours ne manquât aux âmes. Il arrêta aussi la charge de ce prêtre religieux, à savoir que chaque dimanche ordinaire et jour de fête durant toute l'année qu'il se rendra à ladite église dite chapelle de Notre Dame de Piargues, qu'il y célèbre le sacrifice, entende les confessions, administre le sacrement de l'Eucharistie, qu'il fasse les prières usuelles pour annoncer les fêtes et les vigiles, qu'il enseigne tout ce qu'ils (les fidèles) doi vent savoir et croire après la messe ou autre moment plus opportun, même après le repas de midi s'il le juge bon, qu'il visite les infirmes, reçoive leurs confessions, les fortifie par le viatique et l'extrême-onction selon la nécessité. Et, à cet usage, on lui fournira des boites d'argent, dorées à l'intérieur, des bourses de soie très convenables pour porter commodément le très saint sacrement qu'il recevra de sa propre église, et il sera pourvu de boites d'étain pour conserver et transporter les huiles saintes aux malades et enfin il aura le plus grand soin pour toutes ces âmes comme doit le faire tout bon et parfait pasteur. Et bien que pour une telle charge lesdits pères ne doivent attendre de récompense que de Dieu seul, d'ailleurs comme ils sont tenus de nourrir un nouveau religieux pour cette charge, le vénérable chapitre susnommé attribura audit couvent, chaque année, 100 livres de la monnaie courante dans cette province. Alors l'Illustrissime susdit (archevêque) a déclaré que selon sa disposition et son décret, il n'a jamais eu l'intention de porter atteinte à la stabilité de la paroisse, mais il veut la laisser en toute chose dans son droit antique et dans son état et qu'il ne soit en conséquence par quelque droit que ce soit rien ne soit attribué au couvent précédemment nommé contre l'église si ce n'est cette charge demandée aux pères précités et de cette ville de Saint Remy selon le décret de son Illustrissime seigneurie tant à propos de l'église de Romanin que de celle de Lagoy. A l'avenir nul ne pourra en assumer le ministère, qu'il soit prêtre de la collégiale Saint Martin ou de la paroisse Saint Pierre, doyen, chanoines, bénéficiers, curé ou quiconque désigné par quelque nom et fonction que ce soit en rapport avec cette église. C'est ce qu'il a déclaré être extrémement incommode auxdites églises et paroisses à cause du très grand nombre des âmes, habitants la ville de Saint Remy et son terroir, qui sont en quête d'un grand nombre de messes, de prêtres pour ouïr leurs confessions. Par ailleurs, son Illustrissime seigneurie décida que tous lesdits habitants, pour les sacrements de baptême et de mariage et la publication des bans avant lesdits mariages doivent s'adresser à ladite paroisse à Saint Remy, afin que toujours il puisse être fait une relation par les chanoines, comme il se doit. Pour ce qui est de la sépulture autour de ladite église, s'il se trouve un cimetière il sera licite, pour peu qu'on l'ai fait jusqu'alors, d'enterrer les morts et un père sera député à cet effet, avec la croix et le petit vase (pour l'eau bénite) bénis par ledit chapitre. Après avoir réglé ces choses-là, Monseigneur considéra cette église, ou plutôt le petit sanctuaire construit sur les ruines d'une église plus vaste, et il vit qu'il manquait un campanile et décida d'en faire construire un pour soutenir une cloche d'un poids de 200 livres au moins. Dès que ce fut demandé, le vénérable chapitre remarqua en effet que la plupart des habitants n'assiste pas à la messe à cause de l'ignorance où ils sont de l'arrivée du prêtre. A propos de cette cloche, le noble seigneur de Murs, fils de ladite dame, promit qu'il supporterait les frais d'une autre semblable à ses dépens, au cas où elle serait soulevée (dérobée?). A l'entrée du sanctuaire, son éminence vit qu'il était envahi par l'humidité et ordonna qu'on fit un pavement de brique ou ..?.. L'autel est trop petit et pour éviter tout danger et difficulté à la célébration, il ordonna de l'agrandir jusqu'à la taille usuelle et de pourvoir une pierre sacrée décente étant donné que celle qui est en usage est trop petite et cassée. Il ordonna qu'on fit une estrade de bois car il n'y en avait pas et un coffre pour mettre les ornements à l'abri de la moisissure. A cet effet il donna l'ordre qu'il soit fait ainsi. Il n'y a pas de calice d'argent malgré les ordres donnés lors de la visite précédente. Les ornements sont vieux, sans doute une chasuble violette de camelin de soie est décente et neuve, une autre blanche neuve avec son amict et plusieurs autres chasubles qui ne conviennent pas du tout, en fustaine et une autre blanche en plus mauvais état. Que l'on se procure deux autres chasubles, une noire pour les défunts et une autre blanche qui, si elle a son amict rouge, il ne sera pas nécessaire d'en faire faire une autre rouge. Ensuite il y a 2 corporaux de bonne soie et 2 voiles pour essuyer le calice, l'un rouge et l'autre blanc. Que l'on fasse une "chasuble" pour les hosties et des purificatoirs pour essuyer le calice et des serviettes pour essuyer les mains du célébrant, des cruchons (burettes) et une boite d'étain. Il faut refaire la fenêtre du fond car il est impossible de célébrer quand le vent souffle. Le lendemain, avant de déjeuner, l'Illustrissime archevêque, accompagné de ses familiers et de quelques citoyens de Saint Remy, se mit en route ainsi que le Révérend susdit seigneur Dominique Honorat, chanoine de l'église métropolitaine d'Avignon, et désigné par ce même vénérable chapitre pour assister l'archevêque ; et tous ensemble ils arrivèrent à cette église ou chapelle de Saint Bonet située dans les ruines de l'antique village de Lagoy. Et dès que Monseigneur fut entré, il fut accueilli par le discours dudit chanoine Honorat et dès qu'il eut fini de parler, le chapelain de sa Grandeur célébra la messe devant sa Grandeur et ensuite il examina l'autel, qu'il trouva absolument indécemment orné : en guise de devant d'autel, rien qu'un ornement usé, sale et on ne peut plus vieux. Il ordonna qu'on fasse un devant d'autel convenable, une aube, au moins deux chasubles, une noire et l'autre violette, un amict de soie verte, plus une blanche avec son amict rouge, une plateforme de bois, le pavement de l'église est défoncé de tout côté ce qui est insalubre, à peu près à l'état de ruine, doit être refait. Il faut faire une cloche d'un poids de 200 livres et il n'y a pas là danger de vol, car c'est là que se trouve le château du seigneur de Lagoy et plusieurs maisons contiguës. Que l'on se procure une pierre sacrée décente, une croix, un petit vase pour l'eau bénite pour accompagner les morts, car cette église est en grande dévotion dans le voisinage et de toutes parts les gens viennent auprès de ce Saint Bonet qui fut autrefois évêque de Clermont en Auvergne, et Dieu a continuellement accordé à son mérite l'accomplissement de miracles, surtout aux invalides, à ceux qui, par une chute ou quelque autre malheur, souffrent de la fracture des membres. Les parents amènent à son autel les petits enfants qui languissent sans force et tout aussitôt ils entrent en convalescence et changent leur vie pour une meilleure. Pour encourager cette prière et pour veiller au salut des âmes qui dépendent tant de cette église que de l'église Saint Nicolas susnommée dont les terres sont plus proches d'ici que de l'église de Romanin, le Révérendissime archevêque ajouta qu'il fallait construire une petite maison pour un prêtre afin qu'il résidat tout près afin d'écarter tout danger et péril de vol, puisqu'il y a des habitationss tout autour, et il indiqua tout ce qui devait être fait pour les âmes de la même façon que nous avons déjà dit pour Romanin. Il décida que le vénérable chapitre pourvoirait pour l'administration des sacrements de pénitence, eucharistie et extrême-onction un prêtre non parmi ceux de Saint Remy comme plus haut, mais il indiqua qu'il serait plus souhaitable que la proposition soit faite aux Pères Réformés de la très Sainte Trinité pour le Rachat des Captifs qui habitent au foubourg de Saint Remy pour le soin de cette église et des âmes de ce lieu. Ledit Seigneur chanoine Honorat présenta à sa Grandeur le Révérend Père Gabriel, prêtre dudit couvent qui fut déclaré idoine par ledit Illustrissime Seigneur qui (ordonna) au vénérable chapitre de donner tous ses soins pour le salut des âmes et tout le nécessaire pour administrer lesdits sacrements et de procéder comme il a été prescrit pour l'église de Romanin. De la même façon l'Illustrissime (archevêque) a déclaré qu'il n'avait pas l'intention par cet acte de créer une nouvelle paroisse ni d'accorder à cette église quelque droit, si ce n'est ce que l'antique coutume a laissé à ses ministres et chaque année, de la même façon, aux Pères ou au couvent susdits, le vénérable chapitre donnera pour ce service 100 livres de la monnaie courante en cette province. Et pour l'exécution desdits décrets faits dans les deux dites visite, le très Illustrissime archevêque fixa au vénérable chapitre d'Avignon 6 mois à compter d'aujoud'hui sous peine de séquestration des bénéfices. Et pour qu'il n'y ait pas la moindre confusion, l'Illustrissime archevêque a ordonné aux Pères susdits qui doivent servir ces deux églises que soit consigné sur une feuille sur laquelle seront notés les domaines. De retour à Saint Remy, l'Illustrissime (archevêque) reçut Messire Antoine Reboul, prêtre, maître d'école en cette ville qui dit avoir assuré le service de l'église de Romanin 6 mois et 7 jours, envoyé par le chapitre d'Avignon et que là, les dimanches il a célébré les saints mystères sans recevoir la paie promise. Ensuite les fermiers dudit chapitre dirent qu'ils avaient payé par anticipation le chapelain mandataire et qu'ils ne sont pas tenus de payer une nouvelle somme. D'autre part ledit Messire Honorat dit que le chapitre ne devait rien d'autre que la ferme. Monseigneur voyant qu'on faisait tort à ce bon prêtre, qui n'avait pas ménagé sa peine dans son office et qui était de parfaite bonne foi et qui ne pouvait exigé son salaire que de ceux par qui il avait été engagé, décida que ledit chapitre paie son dû sous 15 jours et sous peine de séquestration des revenus, pour solde de toute la dette et des frais. Signé : frère Dominique, archevêque d'Avignon Le texte se poursuit alors en français : Et ainsi que dessus a été procédé par Monseigneur Illustrissime archevêque sursigné, en présence de Messire Jean Dalen, chanoine, et Messire Laurens Thergier, prestre de Vaulréas au Comté de Venisse, témoins requis et soubsignés avec moy notaire et greffier de mondit Seigneur. Signé : Dallen L.Thergier et Badinenc, notaire
Note N° : 806
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13-10-1630, Jean Michel de Laudun, f°128 r° N°806 Mariage entre Sébastien Bourdellon, mesnager, et Anne de Romanj ... entre Sébastien Bourdellon vieux, mesnager de ceste ville de Sainct Remj, fils légitime et naturel à feu Pierre Bourdellon et Perette Reboulle, d'une part, et honneste filhe Anne de Romanj de la ville d'Avignon, filhe légitime et naturelle à feu cappitaine Jacques Romanj et Damoiselle Marquise de Messonnj, d'autre ..... ledit Bourdellon procédant de son propre mouvemant et ladicte de Romanj de la licence et consentement de Damoiselle Anne de Romanj, vefve à feu Barthollomé Parissollj, sa soeur .....